Les dimensions d’une main et de ses doigts (longueur, épaisseur, écartement etc.) constituent une signature personnelle unique. On relève ainsi jusqu’à 90 mesures pour identifier un individu. La forme de la main évoluant dans le temps, le gabarit mémorisé est réappris à chaque lecture pour accompagner cette évolution. Un peu moins précise que la reconnaissance d’empreinte digitale, cette technologie à par contre le multiple avantage de reconnaître des mains sales ou endommagées (ce qui la rend adaptée aux chantiers, installations portuaires etc.), de ne pas être immuable comme de ne pas laisser d’empreinte (ce qui rend son autorisation par la CNIL plus simple, par exemple pour la gestion de présence) et d’être très bien acceptée par les utilisateurs. Très simple à mettre en œuvre et bien acceptée, elle est un peu encombrante.
60 critères de dimension d’un visage permettent d’identifier un individu (hauteur des pommettes, écartement des yeux, tour du visage etc.). Selon qu’il s’agit de reconnaissance faciale 2D ou 3D, la performance et l’usage varient. En 2D, elle apporte une aide à la décision en télésurveillance (probabilité qu’un individu corresponde à une personne fichée). La qualité de la réponse dépendant de celle de l’environnement, les individus ne sont pas scrutés individuellement mais dans un flot. En 3D, elle propose la solution de contrôle d’accès la moins invasive puisque sans contact. Une projection infrarouge permet la modélisation tridimensionnelle. L’identification peut-être gênée par les modifications d’aspect (lunettes à montures, évolution du système pileux etc.) mais cette technologie sans contact reste très bien acceptée.
Structure de l’iris
Cette technologie se fonde sur l’analyse des très nombreuses structures immuables de l’iris. Chaque iris est différent, de l’œil droit à l’œil gauche, d’un jumeau à l’autre. On ne connait pas aujourd’hui de technique qui permette de présenter un faux-œil qui ne soit détectable. La plus fiable des technologies est aussi la plus onéreuse. Elle est également perçue comme plus invasive.
Très facilement acceptée, cette technique analyse les caractéristiques dynamiques du processus de signature plus que de la forme résultante. Elle requiert une tablette de signature et est sensible à l’état émotionnel du signataire. Son usage, dédié à la validation de documents numérisés, est essentiellement juridique ou administratif.
Cette technologie
Fujitsu lit le réseau veineux de la paume de la main. Ce système peut invasif ne peut être berné par une réplique ou un membre sans circulation sanguine. Il est bien accepté et ne laisse pas d’empreinte. Cliquez
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Fujitsu basée sur la reconnaissance du réseau veineux de la paume de la main.
Etude comparative des principales technologies